Login

Chasse Gibier abondant pour l'ouverture malgré la sécheresse

La chasse, qui ouvre dimanche dans la moitié sud de la France (le 25 septembre dans le Nord) peut compter sur des effectifs abondants malgré la sécheresse.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

La sécheresse frappe actuellement 71 départements, selon le ministère de l'Ecologie. Mais grands et petits animaux ont généralement peu souffert, jugent l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et la Fédération nationale des chasseurs (FNC).

Côté grand gibier, la plupart des espèces (cerfs, chevreuils, chamois, mouflon) sont herbivores et trouvent suffisamment d'eau dans les végétaux qu'ils consomment, sans avoir besoin de boire de l'eau séparément, souligne François Klein, expert de l'ONCFS pour le grand gibier. Ces végétaux doivent contenir 80% d'eau, ce qui est encore le cas dans tous les départements, selon cet expert. Ce sont pour la plupart des ruminants qui ne perdent pas d'eau et résistent bien à la déshydratation. La situation est différente pour le sanglier qui se nourrit à 70% de végétaux contenant moins d'eau (glands, graines) et à 30% de petits reptiles, vers de terre et autres animaux. Mais il est capable de se déplacer sur plusieurs kilomètres pour trouver l'eau dont il a besoin.

Au total la reproduction a été bonne partout sauf pour l'isar, le chamois pyrénéen, où elle a été plus "irrégulière" et la situation des effectifs reste généralement "florissante", estime M. Klein. Grâce aux chasseurs et aux plans de chasse mis au point entre porteurs de fusils et administration, note cet expert, l'expansion des effectifs de cerfs, chevreuils, cerfs et sangliers observée depuis 20 ans a pu être ralentie. Malgré tout, selon lui, les populations augmentent encore de 2% à 7% par an, le sanglier étant le plus prolifique.

Les petits animaux n'ont pas été affectés par la sécheresse, selon un des experts petit gibier de l'ONCFS, Stéphane Marchandeau. Lapin de garenne, lièvre, perdrix et faisans "se contentent de la rosée du matin et ne boivent quasiment pas d'eau". Ces espèces sont beaucoup plus sensibles à une vague de froid et d'humidité durant les périodes d'éclosion. Ainsi "le jeune lapin a une thermorégulation difficile" et se refroidit vite sous une pluie d'orage. A cet égard, 2005 a été une bonne année pour la reproduction du lapin et du lièvre. En revanche, les oiseaux nichant au sol, comme la perdrix grise, ont pâti des orages dans le Nord, observe la FNC.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement